Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 3 min.
Les associations de défense des étrangers ont, à l'occasion de la journée mondiale du réfugié le 20 juin, dressé un sombre tableau du durcissement des conditions de vie des demandeurs d'asile.
Entre la politique affichée en matière d'accueil des demandeurs d'asile et l'aggravation du parcours du combattant vécu quotidiennement par les intéressés, la dichotomie est frappante... C'est ce paradoxe que les associations ont illustré, témoignages à l'appui, lors des débats organisés à l'occasion de la journée mondiale du réfugié du 20 juin.Si la France reste le premier pays d'accueil des demandes (19%), avec 65 600 dos-siers déposés en 2004, les requérants pâtissent des efforts entrepris pour réduire les flux, à toutes les étapes de la procédure. La Coordination française pour le droit d'asile (CFDA) (1) constate en premier lieu le durcissement des conditions d'admission au séjour. La réforme du 10 décembre 2003 impose aux demandeurs qui souhaitent renouveler leur titre de séjour de justifier d'un domicile. « Ce qui leur est difficile, le dispositif national d'accueil n'hébergeant que 14 % des demandeurs », rappelle Gérard Sadik, de la Cimade.…
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