Le Secours catholique propose de fiscaliser les allocations familiales
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Au vu des 326 000 familles avec enfants reçues en 2003 et après une analyse statistique des situations menée sur dix ans, le Secours catholique mesure bien, au travers d'un zoom grossissant, les évolutions de la pauvreté (1). Il confirme en particulier l'augmentation du nombre des familles monoparentales, devenues en dix ans le « modèle dominant » parmi ses usagers, avec 58 % des familles accueillies et un « indice de fragilité » quatre fois plus élevé que pour les couples avec enfants. « La monoparentalité n'entraîne pas systématiquement la précarité, elle rend plus vulnérable face aux difficultés », commente l'association, qui pointe deux périodes particulièrement critiques : celle de la naissance du premier enfant et celle où le jeune est encore à charge alors qu'il n'ouvre plus droit aux prestations.Seules 20 % des mères isolées accueil-lies travaillent, la moitié d'entre elles sous un contrat précaire. Il est vrai, souligne le Secours catholique, que les avantages financiers liés à l'emploi « sont souvent minimes, voire inexistants » si l'on tient compte des frais de transport et de garde. La situation des couples reçus est à peine meilleure, avec plus de six familles sur dix…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques