Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Entre les mesures administrative ou judiciaire de soutien éducatif aux parents (action éducative à domicile ou action éducative en milieu ouvert) et la rupture d'avec le milieu familial occasionnée par un placement, Gilles Chenet, éducateur spécialisé, plaide pour une troisième voie qui serait un mélange des deux premières formules. Expérimentée depuis 1996 dans la maison d'enfants à caractère social (MECS) qu'il dirige, celle-ci s'apparente - toutes proportions gardées puisqu'un seul établissement est ici concerné - à l'approche pionnière mise en œuvre, dans les 12 maisons d'enfants du Gard, par le service d'adaptation progressive en milieu naturel (voir ASH n° 2204 du 2-03-01). Le propos est d'offrir, à partir de l'internat, une palette souple de prises en charge, régulièrement révisables en fonction des besoins : soit un hébergement permanent de l'enfant quand le placement traditionnel reste « la moins mauvaise » solution pour assurer sa protection, soit un accueil séquentiel avec alternance de temps de séjour, plus ou moins longs, en famille et dans la structure, soit encore un accompagnement éducatif quasi totalement externalisé quand l'intéressé vit principalement chez ses parents.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques