Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
Encore confidentiel, le rapport sur la décentralisation des formations sanitaires et sociales que Philippe Chevreul, conseiller régional des Pays-de-la-Loire (1), a remis fin février à Gérard Larcher, commanditaire, et à Nelly Olin, met le doigt sur un point sensible : l'inflation du coût des formations désormais à la charge des régions. Explications alors que tous les décrets d'application ne sont pas parus et que les écoles craignent pour leur équilibre budgétaire.
Quelles principales difficultés relevez-vous dans votre rapport ?Le financement des formations sociales a été jusqu'ici régi par des règles anciennes et complexes. Les fonds de l'Etat, insuffisants, sont complétés par des sources diverses, et la formation initiale n'est pas clairement distinguée de la formation continue. En outre, les conseils régionaux, habitués à aborder les emplois marchands, ne connaissent pas bien les professions sanitaires et sociales. Cela dit, la décentralisation des formations de ces secteurs est une bonne réforme, cohérente car elle va pouvoir donner aux régions des prérogatives dans l'un des rares domaines…
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