Hébergement d'urgence : appels à la sortie de crise
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Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017Lecture : 2 min.
« Une urgence qui dure. » Après la fin du plan « grand froid » et les deux incendies survenus dans des hôtels meublés accueillant des demandeurs d'asile, la Coordination française pour le droit d'asile (CFDA) (1) enfonce le clou sur les insuffisances du dispositif d'accueil. Elle souligne notamment les manquements aux normes fixées par la directive européenne sur les conditions minimales d'accueil des demandeurs d'asile, adoptée en février 2003 et dont la date limite de transposition intervenait le 6 février 2005. Ce texte, même s'il est peu contraignant, précise que tous les requérants doivent pouvoir vivre dignement durant l'examen de leur demande, grâce à une offre d'hébergement ou des ressources suffisantes. Or, en 2004, seuls 15 % des demandeurs d'asile ont eu accès au dispositif national d'accueil, et les demandeurs non hébergés ne perçoivent une allocation que pendant un an, alors que la durée de la procédure est en moyenne de 20 mois, rappelle la CFDA. De surcroît, « les dispositions réglementaires françaises organisent la précarité », ajoute la coordination, stipulant que le renouvellement de l'autorisation de séjour est désormais conditionné à une justification de résidence.Alors…
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