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Penser le handicap mental

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On pose souvent comme postulat que le handicap mental est de l'ordre de l'impensable, aussi bien pour les parents d'enfants handicapés que pour ces derniers et pour les soignants qui les entourent, explique Simone Korff-Sausse, psychologue et psychanalyste. Il est vrai que la découverte d'une anomalie chez leur enfant constitue un choc d'une telle intensité qu'il provoque l'effroi et la sidération des parents. Pour autant, ce n'est pas tant leur faculté de penser qui est mise en échec que leur capacité à supporter les représentations mobilisées par le handicap :tellement intolérables, elles sont aussitôt refoulées, « laissant place à ce vide de l'innommable ». C'est aussi le caractère insupportable de la souffrance de ces enfants qui conduit les adultes à préférer les imaginer, tels des « imbéciles heureux », incapables de penser eux-mêmes leur situation, ajoute-t-elle. Or, quelles que soient les limites de leur accès au langage, « tous les enfants, même très jeunes et très déficients, prennent conscience de leur handicap », estime la psychothérapeute.Encore faut-il, cependant, être convaincu qu' « il y a du psychisme qui déborde le langage ». Prenant un geste, une onomatopée, un…
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