Le Snepap-FSU hostile au bracelet électronique mobile
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Tout comme l'Union syndicale des magistrats et l'Observatoire international des prisons, le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU (1) se montre très critique sur le rapport de Georges Fenech, favorable à la mise en place du bracelet électronique mobile pour les délinquants (voir ce numéro). « Ce dispositif est censé prévenir la récidive par son effet supposé dissuasif basé sur la mise en place d'une pression constante et sur l'éloignement de la personne de certains lieux déterminés, explique-t-il. Or le contrôle des déplacements n'empêchera pas le passage à l'acte qui répond bien souvent à d'autres facteurs ». Le syndicat estime même au contraire que la stigmatisation, résultant du caractère apparent du dispositif, de ces personnes risque de freiner leur réinsertion. Il souligne par ailleurs qu'on ignore aujourd'hui les effets psychologiques que peut avoir cette surveillance ininterrompue, qui pourra se prolonger pendant deux ans.Pour le syndicat, ce dispositif, très coûteux (jusqu'à 150 € par personne et par jour), ne fait que renforcer la politique répressive. En outre, il se surajoute à d'autres mesures alternatives à l'incarcération,…
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