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Mourir, et vivre, à la rue

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Les célébrations en mémoire des personnes sans abri mortes dans la rue ne doivent pas occulter que la société a des devoirs à l'égard de ceux qui y vivent encore, viennent rappeler Jean-Michel Belorgey, conseiller d'Etat, ancien président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale (1), et Frédéric Signoret, coordinateur de La Moquette, lieu d'échange des Compagnons de la nuit (2).
« Quand on vit à la rue, on y meurt aussi. Comme on y a vécu : solitaire, anonyme, sinon toujours, la plupart du temps. Et en n'importe quelle saison, pas seulement l'hiver, l'été aussi ; et dans les autres saisons encore. On y meurt plus vite, et plus tôt que ceux qui n'habitent pas dehors ; usé par les maladies de la rue, de la pauvreté et de la malnutrition, de la peau, de l'intestin, de l'estomac, des nerfs et du cœur, même si on ne boit pas et si on n'est la proie d'aucune autre violence que celle que l'on subit par la vie que l'on mène. Aussi cela fait-il sens de rendre hommage, et pas seulement dans des lieux de culte, mais dans des lieux de citoyenneté…
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