Le médico-social s'organise avec des usagers, pas des malades, défend le GEPSO
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Aux termes de l'article 66 de la loi 2002-2, la composition du conseil d'administration des établissements publics sociaux ou médico-sociaux locaux devait être fixée par un décret en Conseil d'Etat. Plus de trois ans après, ce devrait être bientôt chose faite (1). Le projet prévoit, à côté des représentants des collectivités territoriales, deux représentants du personnel, deux des usagers et deux personnalités qualifiées. Pour les établissements dont la prise en charge inclut des soins, le texte précise que « l'une au moins des personnalités qualifiées est désignée au sein des associations ayant une activité reconnue dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades ». Cette disposition, défendue par la Fédération hospitalière de France, est vivement contestée par le Groupe national des établissements et services publics sociaux et médico-sociaux (GEPSO) (2). « Le retour à la confusion usagers/malades risque de brouiller l'image de nos établissements, estime son président, Yves Lecrique. Dans le secteur sanitaire, c'est le droit des malades qui s'applique. Dans le secteur social et médico-social, c'est le droit des usagers, ce qui implique qu'on ne s'intéresse…
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