Asile et immigration : neuf organisations CGT de la fonction publique dénoncent des réformes « en trompe l'œil »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Cette fois, ce sont les fonctionnaires qui montent au créneau : neuf organisations CGT de services administratifs (1), réunies en un collectif « immigration » au sein de l'Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF) -CGT, ont rendu public le 8 avril un sombre état des lieux de la politique d'asile et d'immigration en France. Un réquisitoire que devrait sans doute nuancer l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) dans son rapport annuel qu'il doit rendre public le 19 avril.Synthétisé en une déclaration commune de sept pages, le document syndical, qui devrait être adressé aux institutions, à certains élus et au ministre de l'Intérieur, résulte de plus d'un an d'observation in vivo de la mise en œuvre de la loi « Sarkozy » du 26 novembre 2003 (2) et de la loi « Villepin » du 10 décembre 2003 sur le droit d'asile (3). Objectif des syndicats : témoigner du caractère « en trompe l'œil » des réformes et des « conséquences de plus en plus dramatiques d'une politique répressive qui s'est aggravée ces dernières années ».La réforme du droit d'asile, selon la section OFPRA et CRR (Commission des recours des réfugiés) de la CGT, aboutit à une « gestion par…
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