Des familles pour accueillir les jeunes filles en fuite
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Depuis cinq ans, le Planning familial de l'Hérault tente de répondre aux femmes victimes de mariages forcés. Prise en charge administrative, juridique et psychologique, le chantier est immense. L'an dernier, l'association a mis en place un réseau de « familles d'accueil ».
Mai 2000 : le Mouvement français pour le Planning familial (MFPF) de l'Hérault est confronté à une recrudescence de femmes que leurs familles menacent de marier de force. En quelques semaines, plusieurs jeunes filles se présentent à son bureau, situé près de la gare de Montpellier, pour appeler à l'aide. « Il y a eu une véritable épidémie, se souvient Latifa Drif, animatrice de prévention au Planning. Nous avons eu une dizaine de situations quasiment en même temps. Mais nous n'avions aucune réponse spécifique à apporter à ces femmes. » A l'époque, le Planning n'est pas la seule institution concernée. « Nous avons fait le tour de nos partenaires institutionnels et associatifs. Plusieurs cas avaient aussi été portés à leur connaissance », indique Françoise Imbert, coordinatrice du Planning.CROUS, délégation régionale des droits des femmes, centre communal d'action…
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