Le rapport Hermange prône la prévention et la coordination pour la sécurité des mineurs
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
La sénatrice de Paris (UMP) Marie-Thérèse Hermange (1) et Luc Rudolph, inspecteur général de la police nationale, ont remis le 23 mars au Premier ministre et à Dominique de Villepin leur rapport sur « la sécurité des mineurs », l'un des six chantiers prioritaires du ministre de l'Intérieur. Le document commandé il y a cinq mois, a rappelé Jean-Pierre Raffarin, s'inscrit « dans le cadre de la préparation du projet de loi de prévention de la délinquance préparé par le gouvernement », dont le calendrier n'a toutefois pas encore été précisé.Résultat des consultations menées au sein d'un groupe de travail ad hoc et des conclusions de travaux précédents dans le champ de la protection de l'enfance, le rapport, à l'inverse de celui du député Jacques-Alain Bénisti (2), évite de tomber dans une logique purement sécuritaire et reprend nombre de propositions déjà émises par les professionnels du champ social. Avec une certaine lucidité, les auteurs évoquent d'ailleurs le lot de contributions jamais suivies d'effet qui « remplissent les placards des ministères ». Il ressort de cette synthèse de constats et de propositions une volonté de s'attaquer à tous les types de risque - accidents, maltraitance,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques