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Le Conseil européen recadre la directive « services » et entend rééquilibrer la stratégie de Lisbonne

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Alors que le sujet de la directive « services » n'était pas à l'ordre du jour, les 22 et 23 mars, du « sommet de printemps » des 25 chefs d'Etat et de gouvernement, consacré traditionnellement aux réformes économiques, ce dossier a pourtant concentré l'essentiel des débats. Six pays - France, Allemagne, Suède, Danemark, Belgique, Luxembourg - ont en effet montré leur hostilité à ce texte, constituant une nette minorité de blocage. Au final, même si le projet n'a pas été formellement retiré, il a subi un sérieux recadrage, au-delà de ce qu'était prête à admettre la Commission européenne (1). Les 25 ont ainsi estimé que « le marché intérieur des services doit être pleinement opérationnel » tout « en préservant le modèle social européen ». Et que « la rédaction actuelle de la proposition de directive ne répond pas pleinement [à ces] exigences ». Le Conseil européen a donc demandé que « tous les efforts soient entrepris dans le cadre du processus législatif pour dégager un large consensus répondant à l'ensemble de ces objectifs ». Autrement dit, l'assentiment de quasiment tous les Etats sera nécessaire à son approbation. Un compromis obtenu par crainte d'une possible victoire du…
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