Les associations très réservées sur le fonctionnement de la HALDE
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Y a-t-il une véritable volonté des pouvoirs publics de faire de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) un outil efficace contre les discriminations ? Au vu de la composition et de l'organisation de cette instance (1), les 34 associations réunies au sein du Collectif pour une autorité indépendante universelle de lutte contre les discriminations (2), qui craignaient déjà « une organisation alibi » (3), en doutent. Ne serait-ce qu'en raison du risque d'une « présidence intermittente », soulignent-elles. Elles s'interrogent en effet sur la disponibilité du président Louis Schweitzer, qui continuera à présider le conseil d'administration de Renault, tout en étant notamment président d'un groupe pharmaceutique, du festival d'Avignon et administrateur de plusieurs sociétés. Ce qui risque, selon elles, de renforcer les pouvoirs du directeur général, qui doit être nommé par le Premier ministre.Le collectif déplore également la faiblesse des pouvoirs du comité consultatif composé de représentants associatifs et d'experts en nombre trop limité (18 membres au maximum) et sans autonomie. Celui-ci ne pourra se prononcer que sur les questions qui lui seront soumises par le…
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