Plan de santé mentale : les psychiatres publics réclament une « volonté politique forte »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
L'Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp) (1) a, le 22 mars, rappelé « le décalage entre les intentions et les mesures » du plan de santé mentale annoncé en février par Philippe Douste-Blazy (2), alors qu'elle s'apprêtait à remettre ses propres propositions écrites au ministre. Plusieurs associations de professionnels et de patients avaient auparavant réagi, pointant notamment « l'illusion » financière du plan (3).Comme ces dernières, l'Idepp souhaite que le plan ne « passe pas à côté de la question de la démographie du secteur ». Si le moratoire sur la fermeture des lits est une avancée, considère-t-elle par ailleurs, les disparités géographiques méritent aussi d'être étudiées pour reconstituer les secteurs sur l'ensemble des territoires. « L'Ile-de-France affiche le plus grand nombre de fermetures de lits avant les DOM-TOM, souligne Eric Malapert, président du Syndicat des psychiatres d'exercice public. Ce qui pose des problèmes quand on sait qu'une certaine proportion des patients est déjà à la rue. Il y a donc une répartition à envisager, la règle minimale étant de ne pas de supprimer de lits sans création de structures alternatives. » L'intersyndicale reproche…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques