Les centres spécialisés en addictologie relèvent-ils toujours du médico-social ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Nos dispositifs seraient-ils déjà orphelins ? », demande l'Association nationale des intervenants en toxicomanie (ANIT) (1). Intégrés de plain-pied dans le secteur médico-social par la loi du 2 janvier 2002, les centres spécialisés de soins aux toxicomanes (CSST), les centres de cure ambulatoire en addictologie (CCAA) et les appartements de coordination thérapeutique (ACT) y resteront-ils ? Ou bien seront-ils transférés au secteur sanitaire, comme le bruit en court ? « C'est par hasard que nous avons découvert que la loi du 11 février 2005 sur l'égalité des droits et des chances des personnes handicapées, qui a priori ne nous concernait pas, risque d'avoir des retombées pour nous », explique François Hervé, président de l'ANIT. Ce texte stipule en effet que les crédits attribués dans le cadre de l'ONDAM médico-social pour les personnes âgées et les personnes handicapées passeront désormais par la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Il ne dit mot - logiquement d'ailleurs - des trois lignes de crédits de ce même ONDAM qui vont aux établissements pour personnes confrontées à des difficultés spécifiques. « De fait, confirme Arnaud Vinsonneau, conseiller technique…
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