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UN TRISTE CAS D'ÉCOLE

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Si le procès d'Angers n'est pas celui des travailleurs sociaux, il catalyse une nouvelle fois toutes les imperfections de la protection de l'enfance. Et rappelle la nécessité de remettre à plat le dispositif, en dehors de l'émotion suscitée par cette affaire.
La monstrueuse affaire qu'il convient désormais d'appeler le « procès d'Angers » - le plus important qu'ait connu une cour d'assises -, prévu pour durer jusqu'au mois de juillet, dépasse l'entendement par de nombreux aspects. Par son grand nombre de très jeunes victimes d'abord, 45 enfants âgés de 6 mois à 12 ans au moment des faits, entre 1999 et 2002, et ensuite par la multiplicité des auteurs, 66 hommes et femmes - leurs parents, grands-parents ou voisins -, qui comparaissent depuis le 3 mars pour proxénétisme aggravé, viols et agressions sexuelles sur mineurs. Des faits gravissimes qui concentrent tout à la fois pédophilie, inceste, exploitation sexuelle des enfants, violence physique, psychologique et affective. Parmi les 23 familles accusées, la plupart en situation de précarité financière et intellectuelle, 21 étaient connues ou suivies par les services sociaux…
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