L'allocation parentale d'éducation, véritable « trappe à inactivité » pour les mères de jeunes enfants, confirme un rapport
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« L'inadéquation et l'insuffisance des structures d'accueil de la petite enfance sont un frein à l'insertion dans l'emploi des femmes » : tel est le principal constat que fait Françoise Milewski, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques, dans un rapport remis le 3 mars à la ministre de la Parité et de l'Egalité professionnelle, Nicole Ameline. Ce document, qui analyse dans quelle mesure les inégalités entre les hommes et les femmes -persistantes ou nouvelles - accroissent les risques de précarité pour ces dernières (1), souligne combien l'existence de « modes de garde de qualité à un coût supportable pour les familles », adaptés aux contraintes professionnelles des parents, est la « condition première » à la poursuite de l'insertion des femmes. D'autant que les caractéristiques des emplois qu'elles occupent - elles représentent 82 % des salariés à temps partiel et 78 % des employés non qualifiés - sont aussi source de précarité.A la tête d'une équipe pluridisciplinaire, l'économiste dresse un bilan pour le moins mitigé des politiques familiales menées en France depuis une vingtaine d'années. Elle confirme d'abord que les structures d'accueil de la petite…
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