L'Amicale du Nid adapte son action à une prostitution plus clandestine
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 25.09.2017Lecture : 2 min.
La loi sur la sécurité intérieure (1) n'a pas fait diminuer la prostitution, elle l'a rendue plus mobile et a renforcé la clandestinité. Avec tous les inconvénients qui en découlent pour les actions de prévention et d'accompagnement.Le constat réalisé par l'Amicale du Nid confirme les craintes qu'elle nourrissait dès l'origine. S'appuyant sur les observations de ses établissements et services implantés en région parisienne, à Grenoble, Lyon, Montpellier, Marseille et Toulouse, l'association a étudié les transformations intervenues sur le terrain depuis la loi (2). Sans prétendre donner une vision exhaustive, l'amicale constate que la prostitution des femmes françaises, qui s'exerce par affichettes, téléphone, Internet, dans les bars et les soirées privées, est devenue difficilement repérable. Celle des femmes d'Europe de l'Est est sous l'emprise de proxénètes exigeants, souvent protégés dans leur pays d'origine, tandis que les femmes originaires d'Afrique sont fréquemment sous l'emprise de réseaux mafieux adeptes de pratiques magiques. Quant aux clients et aux « citoyens » d'une façon générale, ils se montrent plus arrogants et violents.La police intervient de manière très différente…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques