Des transferts sociaux nombreux mais difficiles à chiffrer
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Quelle est la part réelle de l'aide consentie aux familles dans le produit intérieur brut (PIB) ? Nul ne le sait précisément. Même pas la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), qui travaille pourtant à la cerner (1), mais sans citer d'autres chiffres précis que ceux des prestations sociales directes attribuées au titre des risques maternité et famille. Celles-ci représentent au total, en 2003, 43,95 milliards d'euros et 2,8 % du PIB (2), une part globalement stable depuis une quinzaine d'années. Elles sont financées à 60% par la branche famille de la sécurité sociale, à 12 % par les autres régimes, à 20 % par l'Etat et les collectivités territoriales (en tant qu'employeurs et au titre de la solidarité), et à 8 %par les employeurs privés.A ces prestations - aux deux tiers accordées sans condition de ressources - s'ajoutent d'autres allocations modulées selon la composition de la famille, notamment les aides au logement et le revenu minimum d'insertion. Mais l'appareil statistique ne permet pas de calculer le coût spécifique de cette modulation, qui intervient, surtout pour le logement, par de multiples canaux. Il faudrait également comptabiliser…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques