Le personnel du SSAE craint pour l'avenir de ses missions
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Les salariés du service social d'aide aux émigrants (SSAE), qui devrait bientôt fusionner avec l'Office des migrations internationales (OMI) pour créer l'Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), réclament des garanties sur le maintien de leurs missions. « Nous craignons que la priorité de l'ANAEM soit de mettre en œuvre le contrat d'accueil et d'intégration, explique Jacqueline Perrin, déléguée syndicale de SUD SSAE (1), majoritaire au sein du personnel qui observait une journée de grève le 23 février. Sans augmentation du nombre de postes, il sera difficile de continuer d'assurer nos missions de service social. D'autant que nous pouvons nous attendre à des départs de salariés, en fin de carrière notamment, qui n'accepteront pas leur transfert. » Autre source d'inquiétudes : la circulaire de la direction de la population et des migrations du 13 janvier dernier (2) stipule que les bureaux du SSAE pourront assurer le service public de l'accueil des étrangers primo-arrivants partout où l'OMI ne sera pas implanté. « Ce qui signifie que les assistants de service social du SSAE devront présenter le contrat d'accueil à la place des auditeurs sociaux de l'OMI,…
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