Je suis surpris qu'une telle enquête (2) ait porté sur un très petit nombre de dossiers de plaintes, en ignorant les 40 000 dossiers ouverts et les 20 000 dossiers réellement retenus pour faits de maltraitance par ALMA France. Une analyse faite à partir d'un trop petit échantillon est toujours sujette à caution.
Je ne doute pas que les entretiens menés par ailleurs par des sociologues aient été bien conduits, mais notre travail nous a appris la fragilité des témoignages, la difficulté à évaluer leur fiabilité. Nous avons ainsi des exemples de familles qui dénoncent des maltraitances en institution parce qu'au fond elles s'en veulent d'y avoir placé leur proche. C'est une façon de se dédouaner : le coupable, ce n'est
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