La Commission européenne oublie l'aspect social dans son nouvel « agenda de Lisbonne »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
« Donner un nouveau souffle » à l'agenda dit « de Lisbonne » , le programme de réforme économique de l'Union européenne engagé en 2000 (1). Tel est l'objectif de la nouvelle stratégie de croissance et d'emploi présentée le 2 février par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et qui, selon lui, pourrait induire « 3 % de croissance et six millions d'emplois à l'horizon 2010 ». « La compétitivité de l'Union doit être renforcée et son économie doit être dynamisée », affirme ce programme d'actions à la tonalité fortement libérale, qui souffre de trois défauts majeurs : le déséquilibre entre l'économique et le social, la faiblesse des mesures concrètes et les divisions politiques qu'il engendre. Au Parlement européen, si cette communication a été saluée positivement par les conservateurs du Parti populaire européen (PPE), elle a été commentée avec davantage de nuances par les libéraux et démocrates (dont fait partie l'UDF) et vivement critiquée par l'ensemble de la gauche (PSE, Verts, communistes) (2). Même la notion de lutte contre l'exclusion et la pauvreté, objectif ambitieux de la première stratégie de Lisbonne, disparaît quasiment. Elle n'apparaît plus qu'au…
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