Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Funeste anniversaire pour les 60 ans de l'ordonnance de 1945 ? Si le glas n'a pas encore sonné pour ce texte fondateur de la justice des mineurs, puisqu'il est toujours en vigueur, un vrai renversement de tendance est à l'œuvre, estime le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée de la protection judiciaire de la jeunesse (SNPES) -PJJ-FSU (1), qui organisait le 2 février un colloque sur le thème « contre l'enfermement, faire le choix de l'éducation ». L'éducation surveillée, née dans le sillage de ce texte, « subit de profondes régressions, ses missions éducatives sont dénaturées, mises au service des prises en charge liées à l'enfermement et des sanctions pénales », estime le syndicat majoritaire de la profession. « Dès janvier 2005, la PJJ se voit confier l'aménagement des peines ;cette nouvelle mission, ainsi que la loi sur la décentralisation transférant l'assistance éducative aux conseils généraux, parachève un dispositif qui spécialise la PJJ dans le suivi uniquement pénal des mineurs. » Dans la continuité de sa démarche de mobilisation contre le dévoiement de l'esprit de l'ordonnance de 1945, le SNPES-PJJ-PSU appelle à la constitution de collectifs contre la…
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