Publié le : Dernière Mise à jour : 25.07.2017Lecture : 7 min.
Encore en période de « rodage », les centres éducatifs fermés peinent à trouver leurs marques en tant que structures alternatives à l'incarcération et à s'insérer dans une réponse éducative cohérente.
C'est le 24 janvier, alors que l'agitation médiatique est retombée autour des centres éducatifs fermés (CEF), que le garde des Sceaux a choisi de rendre publics les résultats de l'évaluation de ces structures, prévue par leur cahier des charges et conduite par un comité technique composé de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et d'un représentant du secteur associatif (1). Créés par la loi du 2 septembre 2002 réformant la justice, ces centres accueillent les mineurs multirécidivistes de 13 à 18 ans placés sous contrôle judiciaire, en sursis avec mise à l'épreuve ou, depuis le 1er janvier, en libération conditionnelle. 11 établissements existent aujourd'hui, dont 9 gérés par le secteur associatif habilité, et 60 au total devraient être créés sur la durée de la loi de programmation pour la justice (2003-2007).Parmi les 75 mineurs accueillis entre mars 2003 et avril 2004 dans les six premiers établissements…
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