Convention médicale : des répercussions néfastes pour l'accès aux soins ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.07.2017Lecture : 3 min.
Les objectifs de la convention médicale signée le 12 janvier dans le cadre de la réforme de l'assurance maladie (1) risquent de rester lettre morte si les acteurs de santé ne jouent pas le jeu, alertent le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), la FNATH (l'association des accidentés de la vie) et l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (2). Tous trois membres du conseil de la caisse nationale d'assurance maladie, mais à leur grand dam exclus de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM), ils regrettent de ne pas avoir eu leur mot à dire sur la convention.Dans leur collimateur : la liberté tarifaire accordée aux médecins spécialistes consultés directement, sans recours préalable au médecin traitant. Cette disposition, qu'ils ont toujours dénoncée, pourrait bien aboutir à une « médecine à deux vitesses » et à un « véritable parcours du combattant pour les assurés » (3). Subsistent en outre nombre d'inconnues sur l'application de la convention. Même si elles ne sont pas incitées à rembourser ce surcoût, les complémentaires de santé auraient la faculté par exemple de choisir de rembourser partiellement le reste à charge induit par la réforme, avec des…
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