Oser promouvoir la liberté d'aller et venir des usagers
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Dans les institutions sanitaires et médico-sociales, les entraves à la liberté d'aller et venir des personnes accueillies sont multiples. Au nom du principe de précaution ou d'autres justifications :manque de moyens, vie collective, protection de l'usager... Comment permettre aux équipes d'assumer, en connaissance de cause, la prise de risque inhérente à la reconnaissance de la citoyenneté des résidents ?
Avoir pour tout espace de circulation, pour seul horizon quotidien, l'enceinte de son institution, quand ce n'est pas celle de sa chambre, c'est ce que vivent 45 % des 660 000 usagers hébergés en établissements pour personnes âgées, pour enfants ou adultes handicapés, dans des structures de soins psychiatriques ou des unités de soins de longue durée. Parmi eux, 15 % ont l'interdiction de sortir. Une réalité troublante décelée par l'enquête Handicaps Incapacités Dépendance de l'INSEE (1), qui atteste en outre que seuls 20% des résidents franchissent « assez souvent et sans aide » la porte de leur établissement. Ainsi, même les 55 % de personnes qui n'y vivent pas confinées ne jouissent pas toutes parfaitement de leur liberté d'aller…
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