Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
63 % des réfugiés de 18 à 26 ans qui ont sollicité un accompagnement socio-professionnel ont un niveau supérieur ou égal au baccalauréat, selon les statistiques 2004 de France terre d'asile. Mais leur manque de ressources stables, de logement et leur mauvaise maîtrise du français bloquent leur insertion professionnelle, tandis que les dispositifs qu'ils peuvent intégrer par le biais des missions locales (fonds d'aide aux jeunes, formations linguistiques) pâtissent d'une réduction de crédits. L'accès à l'emploi représente pour eux - non éligibles à l'assurance chômage ou au RMI - une urgence, qui pourtant « ne peut être la seule réponse pour des jeunes qui ont soif de reconstruire un avenir durable ».Observatoire de l'intégration sociale - FTDA : 25, rue Ganneron - 75018 Paris - Tél.01 53 04 39 99. Un collectif d'associations parisiennes, dont l'Association nationale des études féministes (ANEF) -Paris, la Cité du refuge-Armée du Salut et le service logement du Centre d'action sociale protestant, exprime son inquiétude sur la possibilité de déléguer le contingent préfectoral de logements sociaux aux mairies, dans le cadre de la décentralisation. Outre que cette possibilité provoque…
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