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Eduquer sans punir

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Lorsqu'un adolescent est réputé difficile, psychopathe, hystérique ou délinquant, explique Roland Coenen, thérapeute, le premier réflexe social sera de le « reconditionner au respect et à la soumission ». C'est précisément en rupture avec cette pédagogie de la carotte et du bâton, destinée à inhiber les comportements dérangeants des jeunes, que s'inscrit l'équipe « sociothérapeutique » du Tamaris, à Bruxelles. Dans ce centre d'hébergement qui accueille des adolescents en grande difficulté placés par l'autorité judiciaire, la règle d'or en vigueur depuis dix ans est le « non-renvoi » -principe sur lequel l'abandon de toute punition est ensuite venu se greffer quasi naturellement. Bien sûr, il ne suffit pas de bannir menaces et sanctions pour voir des miracles s'opérer. Cependant, l'approche développée au Tamaris, qui associe pédagogie et thérapie et met l'accent sur la personnalité plus que sur le comportement, tend à prouver l'intérêt d'assurer aux jeunes une « sécurité relationnelle » pour les aider à se reconstruire.Eduquer sans punir. Une anthropologie de l'adolescence à risques - Roland Coenen - Ed. érès - 20 €.
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