Polémique sur le rapport de la défenseure des enfants
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 1 min.
Les critiques émises sur la protection de l'enfance par Claire Brisset, défenseure des enfants, dans son rapport annuel 2004 (1), font réagir l'Obser-vatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) (2). Il conteste, chiffres à l'appui, sa mise en cause de la décentralisation de cette compétence aux conseils généraux.La dépense d'aide sociale à l'enfance a doublé entre 1984 et 2003, souligne-t-il, alors que le nombre de placements a régressé. Pendant la même période, les crédits consacrés à la protection maternelle et infantile ont presque quadruplé. Parallèlement, les inégalités entre départements se sont resserrées, défend l'observatoire : entre les 15 conseils généraux qui avaient les plus fortes dépenses et les 15 qui avaient les plus faibles, l'écart était de 2,1 en 1996 et s'est réduit à 1,7 en 2002.Si l'implication des départements est jugée insuffisante en matière d'évaluation, l'ODAS affirme que « c'est probablement l'un des domaines de l'action sociale où les efforts ont été les plus importants ». Au final donc, estime-t-il, la décentralisation de la protection de l'enfance a permis des « progrès indiscutables », même si les « réponses offertes s'avèrent encore…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques