Hébergement d'urgence : « réaffirmer la responsabilité de l'Etat »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 4 min.
L'hébergement d'urgence, qui bénéficie pourtant d'un effort financier croissant de l'Etat (+ 86 % depuis 1998), reste une réponse insatisfaisante sur le plan quantitatif, mais aussi qualitatif, puisqu'elle peine à s'inscrire dans une logique globale d'insertion. Faute de pilotage et de cohérence, le dispositif, régi par des statuts juridiques et financiers divers, génère un gaspillage tant social que financier que seule une plus grande responsabilisation de l'Etat permettrait de corriger. C'est cette approche, notamment défendue lors des travaux préparatoires à la conférence nationale de lutte contre l'exclusion (1), que le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées a choisi de privilégier dans son Xe rapport annuel, remis à Jacques Chirac le 9 décembre (2).Pour clarifier les missions de l'hébergement d'urgence, l'instance présidée par Xavier Emmanuelli, par ailleurs président du SAMU Social de Paris, récuse au préalable toute distinction, opérée par l'administration, entre l'hébergement d'urgence et l'hébergement d'insertion. Et propose cette définition du dispositif : « assurer à toute personne en détresse, dans l'urgence, un hébergement et une aide à l'insertion ».Partant…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques