La protection de l'enfance souffre de l'absence de politique nationale « unifiée »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017Lecture : 11 min.
A l'heure où la ministre de la Famille et de l'Enfance, Marie-Josée Roig, lance le débat sur la protection de l'enfance et installe deux groupes de travail pour améliorer le dispositif, le constat dressé par la défenseure des enfants, Claire Brisset, dans son rapport annuel 2004, est sévère : le contrôle de l'Etat est défaillant et les disparités départementales très importantes.
Le tableau est sombre. Malgré les quelque cinq milliards d'euros dépensés chaque année par les conseils généraux pour la politique de l'enfance, celle-ci, « dans certains départements, [...] ne reçoit pas la priorité politique qu'elle mérite ». Plus grave, la défenseure des enfants, dans son rapport annuel 2004 (1), remis le 19 novembre - à la veille de la journée des droits de l'enfant - au président de la République, fait l'amer et récurrent constat des inégalités territoriales dans la mise en œuvre de la politique de protection de l'enfance. La nature et la qualité de l'aide apportée en la matière souffrent d'importantes disparités selon les départements, déplore Claire Brisset, « et il est quasiment impossible d'avoir une vision globale et cohérente de…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques