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Zones urbaines sensibles : trois fois plus de ménages pauvres que dans le reste de l'espace urbain

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Un an après sa mise en place, en octobre 2003, l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS) a rendu public son premier rapport (1), dont l'ambition est d'esquisser un état des lieux à partir des statistiques disponibles. Il conviendrait de les compléter en matière de santé, d'éducation, de revenus..., prévient-il.Les 751 quartiers classés en zone sensible rassemblent 4,67 millions d'habitants, soit 8 % de la population nationale et 10 % de la population urbaine. Durant les années 90, le nombre de résidents a diminué de 5 % et ce phénomène semble se poursuivre. Ce n'est pas le nombre de ménages qui a chuté mais leur taille. Même si c'est moins qu'avant, les jeunes y sont toujours surreprésentés (31,5 % de moins de 20 ans), de même que les étrangers (18 %). La part des familles monoparentales (15 %) y est aussi près de deux fois plus forte qu'ailleurs, avec souvent plus d'enfants.Malgré un taux de scolarisation précoce favorable et un nombre d'élèves par structure pédagogique moins élevé, le taux de jeunes en retard dans leur scolarité est supérieur de 10 points à la moyenne nationale. Le nombre de non-diplômés a baissé, mais moins qu'ailleurs. Les ZUS comptent 27 % de…
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