Le rapport Kok sur les réformes économiques et sociales pointe l'absence d'action politique des Etats membres
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Chargé en mars dernier de constituer un groupe de haut-niveau (1) pour proposer des solutions face au bilan mitigé de la stratégie de réforme économique et sociale - dite « processus de Lisbonne » -, Wim Kok a rendu son rapport le 3 novembre (2). Cet ancien Premier ministre néerlandais (socialiste) ne mâche pas ses mots et pointe du doigt les Etats membres et leur « absence d'action politique ». « Ces résultats décevants s'expliquent par un agenda surchargé, une coordination médiocre et des priorités inconciliables », explique-t-il.Ce constat posé, le groupe de haut niveau ne propose cependant pas d'idées nouvelles pour relancer le « processus de Lisbonne », surtout en matière sociale, la partie la plus faible de la réflexion (3). Il insiste une nouvelle fois sur la nécessité de relancer la croissance par l'augmentation du taux d'emploi et du nombre des seniors au travail, et de développer la capacité d'adaptation des travailleurs et des entreprises. Seules trois propositions concrètes sont avancées. En premier lieu l'abandon « du modèle restrictif d'emploi pour la vie » et l'adoption d'un nouveau modèle de contrat de travail dont « l'objectif consiste à développer la capacité…
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