Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Contradictions de l'action publique, tiraillements entre services de l'Etat, découragement des acteurs de terrain... Dans un rapport que les ASH se sont procuré, les inspections générales des affaires sociales et de l'administration dressent un sombre tableau de l'accueil et de la prise en charge des familles déboutées du droit d'asile. Et préconisent l'assouplissement des critères de régularisation de ces populations, souvent installées en France depuis longtemps.
La commande était précise. La lettre de mission du 5 août 2003 signée par Nicolas Sarkozy, François Fillon et Dominique Versini, respectivement, à l'époque, ministre de l'Intérieur, ministre des Affaires sociales et secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et les exclusions, demandait aux rapporteurs d' « examiner l'ensemble des difficultés posées par la présence de familles déboutées du droit d'asile dans les dispositifs d'accueil financés par l'Etat ». Mais le document remis en janvier dernier par Maxime Tandonnet et Hélène de Coustin, membres de l'inspection générale de l'administration, et Jean-François Benevise et Olivier Toche, membres de l'inspection générale…
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