Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 5 min.
Le maire est-il le chef d'orchestre le plus légitime pour piloter le partenariat entre les différents intervenants auprès d'un jeune en difficulté ? C'est en tout cas l'avis de Jean-Marie Petitclerc, éducateur spécialisé et créateur de l'association Le Valdocco à Argenteuil (Val-d'Oise).
« Voici plus de 30 ans qu'a été promulgué l'arrêté du 4 juillet 1972 définissant les modalités de l'intervention sociale qualifiée de “prévention spécialisée”. Il venait officialiser la reconnaissance d'une pratique née durant les années de l'après- guerre. Que de changements au cours de ces trois décennies en termes de montée du chômage et de l'exclusion, de ghettoïsation des quartiers sensibles, de faillite de l'école et d'explosion de la délinquance juvénile. Et pourtant, bien souvent, lorsque je lis des propos d'éducateurs de prévention spécialisée, j'ai du mal à les dater. Tout a changé, le contexte, les problématiques, les politiques... mais le discours, qui paraît parfois plus relever de l'idéologie que de la pertinence, reste le même, signe peut-être d'une difficulté de la prévention spécialisée à s'adapter.Face à l'ampleur des problèmes…
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