Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 35 min.
Le conseil des ministres a avalisé, le 22 septembre, le projet de budget pour 2005. Au menu : une série de mesures fiscales présentées comme favorables à la croissance et à l'emploi. Au chapitre des dépenses, le ministère de Jean-Louis Borloo et la Justice voient leurs crédits augmenter.
Deux mois avant de quitter Bercy pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a présenté, le 22 septembre en conseil des ministres, son projet de loi de finances pour 2005. Un texte qui, a martelé le ministre, fait de la réduction des déficits une « priorité absolue ». Selon les prévisions de Bercy, la France devrait ainsi ramener l'ensemble de ses déficits publics à 2,9 % du produit intérieur brut - contre 3,6 % cette année -, soit, comme l'exige Bruxelles, sous la barre des 3 %. Un progrès qui, pour Nicolas Sarkozy, tient non seulement au retour de la croissance depuis la fin 2003, mais aussi à l'augmentation des recettes et au maintien, en volume, des dépenses. « Au total, a-t-il affirmé, c'est une marge de 17 milliards d'euros qui a été dégagée et qui permet de consacrer 10 milliards à la réduction du déficit, 5 milliards aux priorités…
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