Publié le : Dernière Mise à jour : 09.09.2017Lecture : 5 min.
Selon Jean-Luc Charlot, qui assure, au sein de l'association Développement et emploi (1), l'animation nationale du réseau « Moderniser sans exclure » fondé par Bertrand Schwartz, les missions locales doivent aujourd'hui, pour renforcer leur légitimité, renouer avec un principe qui a guidé leur création :l'affirmation d'une « fonction politique autonome ».
« Le coup de tonnerre institutionnel qu'a constitué la possible “régionalisation” des missions locales - horizon qui semble écarté aujourd'hui à la lecture de la loi relative aux libertés et responsabilités locales) (2) - faisant suite à celui de la suppression de la délégation interministérielle à l'insertion des jeunes, pose, au-delà de ces soubresauts, la question de leur devenir, ou plus précisément de leur utilité. Les missions locales se trouvent en effet à un moment un peu paradoxal de leur histoire. D'une part, le constat que “l'entrée des jeunes dans la vie active, après la fin de la scolarité, est pour beaucoup d'entre eux une véritable course d'obstacles et une période d'incertitude et de déstabilisation”, formulé par Pierre…
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