Les anciens bénéficiaires des politiques de l'emploi ont des trajectoires inégales, selon la DARES
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« En 2003, trois ans après leur sortie du dispositif, les anciens bénéficiaires de la politique de l'emploi n'en sont pas au même stade », constate une étude récente de la direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (DARES) menée auprès d'un panel de 16 000 personnes issues d'un parcours d'insertion (1). Si 50 à 85 % d'entre elles occupent un emploi « classique » (contrats de droit commun), 12 % ont des chances très minces d'y accéder. Ces résultats confirment ceux d'une précédente enquête, selon laquelle « l'emploi aidé permet d'autant plus d'accéder à l'emploi classique qu'il en est proche et qu'il s'adresse aux publics les moins éloignés de l'emploi » (2).La DARES relève d'abord que « la part des personnes toujours en emploi aidé a partout diminué, alors que l'accès à l'emploi classique s'est poursuivi entre 2002 et 2003 ». Toutefois, les chances d'accéder à cet emploi diffèrent sensiblement selon les dispositifs. En mars 2003,74 % des anciens titulaires d'un contrat initiative-emploi (CIE) occupaient ainsi un emploi classique. Ce taux atteint 80 % pour les anciens bénéficiaires d'un contrat d'apprentissage et 85 % pour ceux qui étaient en contrat…
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