Les états généraux du social songent déjà à la rentrée
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Avec la régionalisation prochaine, l'individualisation des parcours, la concurrence des universités, l'approche managériale..., les conditions institutionnelles de la formation en travail social se trouvent profondément bousculées. Prise en tension entre la logique de la formation professionnelle - qui devrait encore être renforcée avec l'acte II de la décentralisation - et celle de l'Education nationale qui multiplie les titres et diplômes, l'appareil de formation apparaît bien affaibli. C'est le principe de « professionnalité » qui est mis en question, même si survivent des certifications dites d'Etat, s'alarment les membres du groupe de travail sur la formation, constitué dans le cadre de l'association « 7-8-9 vers les états généraux du social » (1). Quels taquets et garde-fous mettre alors en place ?, se sont-ils interrogés, le 6 juillet, lors d'un débat organisé à Paris.Ce sujet fait partie des 12 autres « fronts » (délinquance, exclusion, protection de l'enfance, accueil de l'étranger...) sur lesquels usagers et professionnels doivent arrêter des propositions en vue des « cahiers de doléances » qui seront remis, lors de la semaine de mobilisation fixée, à Paris et en province,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques