Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 16 min.
Les professionnels de l'action sociale, qui saluent les intentions affichées dans le plan Borloo, ne cachent pas leur déception face au peu de mesures concrètes adoptées lors du premier comité interministériel de lutte contre les exclusions.
Sentiment d'amertume pour les acteurs de la lutte contre l'exclusion. Après la satisfaction d'avoir vu certaines de leurs revendications reprises dans le plan national de cohésion sociale, en matière d'objectifs tout du moins, ils espéraient obtenir davantage au terme du débat qui devait conduire à des décisions concrètes, lors du premier comité interministériel de lutte contre les exclusions (CILE), institué par la loi de juillet 1998. Avec en vue l'idée force de rendre effectif « l'accès de tous aux droits de tous », comme l'a martelé le Conseil économique et social (1), et de donner plus de cohérence au pilotage des politiques publiques.Malgré les contestations des membres du Conseil national de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE), le calendrier gouvernemental - pourtant peu lisible - a bel et bien été maintenu : annonce du plan Borloo le 30 juin, suivie du débat que devait…
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