Mineurs étrangers : un arbitrage plutôt qu'un rapport, exige DEI-France
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
La branche française de Défense des enfants International (DEI) -France (1) avait écrit, le 12 avril, à Jean-Louis Borloo pour le saisir de la situation des mineurs étrangers confiés à l'aide sociale à l'enfance et qui ne peuvent plus accéder automatiquement à la nationalité française (2). C'est Nelly Olin, ministre déléguée à la lutte contre la précarité et l'exclusion, qui lui a répondu. Pour annoncer, en l'occurrence, qu'elle souhaite demander une expertise et des propositions à l'inspection générale des affaires sociales.Dans une lettre du 5 juillet, Jean- Pierre Rosenczveig, président de DEI- France, en prend acte, mais regrette que cette démarche « renvoie à fort tard une prise de décision sur un sujet bien connu et analysé », sur lequel le préfet Bernard Landrieu a déjà formulé des propositions consensuelles (3). Leur application ne nécessite pas une réforme mais relève « d'instructions ministérielles claires » aux préfets , précise le magistrat. Différer la décision ne peut qu'accroître « le nombre de jeunes précipités dans l'illégalité » et mener rapidement à « un point de blocage avec les conseils généraux » sur la répartition des dépenses entre l'Etat et les départements.…
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