Vers une troisième voie pour l'encadrement des fins de vie ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
« Entre le choix de la dépénalisation de l'euthanasie, qui est revendiquée par une minorité, et le statu quo ,il est apparu […] qu'il y avait matière à suivre une troisième voie, consistant à proposer une modification des dispositions du code de la santé publique et du code de déontologie médicale » en matière d'encadrement des fins de vie. Telle est la solution retenue par la mission parlementaire d'information sur l'accompagnement de la fin de vie, créée en octobre 2003 au lendemain de l'affaire Humbert, qui a rendu publiques ses conclusions le 30 juin.Outre des recommandations visant notamment à favoriser le développement des soins palliatifs, les parlementaires, emmenés par le député (UMP) des Alpes-Maritimes Jean Leonetti, ont élaboré une proposition de loi sur les droits des malades et la fin de vie. Proposition qu'ils espèrent voir inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale avant la fin de l'année.Leur idée est d'abord d'instaurer un droit au refus de l'obstination déraisonnable, « lorsqu'il n'existe aucun espoir réel d'obtenir une amélioration de l'état de la personne et que [les actes médicaux] entraînent une prolongation artificielle de la vie ». La proposition…
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