Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Que l'on s'accorde, ou pas, sur la pertinence du concept d'exclusion ne change rien à la réalité :il existe bel et bien des exclus. Des individus à l'allure normalisée ayant en commun le fait de ne plus avoir de logement, ni de travail - ou très peu, et provisoirement. Ils n'en présentent pas moins des caractéristiques diverses et leurs parcours sont souvent hétérogènes. Loin donc de cette masse indifférenciée communément désignée sous le vocable générique de SDF, c'est à la rencontre de ces « figures de l'exclusion » que nous sommes conviés. Elles constituent une illustration des différentes micro-catégories de personnes, ressortissant à l'un des trois degrés de misère que dégagent les auteurs. En premier lieu, il y a ceux qui ne sont pas vraiment des SDF, mais plutôt des errants : jeunes en fugue, célibataires expulsés de leur logement, clandestins régularisables mais n'ayant pas encore de papiers et clandestins qui ne seront jamais régularisés, les uns et les autres vagabondent. Ensuite vient « la misère noire », on croise des personnes qui sont à la rue quelquefois depuis deux ou trois ans : le chômeur provisoire qui cherche du travail, le chômeur permanent qui n'en trouve plus,…
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