L'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP) -CGT (1) est allée jusqu'au bout de sa position sur la mesure de la loi Perben II qui systématise l'examen, par les directeurs de services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), de la situation de certains détenus en vue d'un aménagement de peine (2). Elle a voté contre en comité technique paritaire socio-éducatif, alors que la CFDT Interco-Justice et le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU, qui ont également exprimé leurs réserves, se sont abstenus, cet avis restant consultatif.
Pour l'UGSP-CGT, ce dispositif risque de permettre, « grâce à des libérations anticipées de quelques semaines, d'incarcérer encore un peu plus de personnes et de leur faire subir également les effets néfastes de l'incarcération que l'on prétend combattre ». En d'autres termes, ces aménagements de peine ne serviraient qu'à une meilleure « gestion des flux ». Le syndicat rappelle que les travailleurs sociaux, qui devront mettre en œuvre cette mesure, sont déjà en sous-effectifs (le rapport du député UMP Jean-Luc Warsmann, sur lequel s'est fond�
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