Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Ils s'étaient déjà mobilisés en janvier (1) pour dénoncer la détérioration des conditions d'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Alors que le gouvernement affine son projet de loi réformant l'assurance maladie, les responsables de l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception (ANCIC), de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (CADAC) et du Mouvement français pour le planning familial (MFPF) dénoncent à nouveau ensemble « l'inertie du gouvernement » à faire appliquer la loi du 4 juillet 2001 (2). « Une loi qui pourtant avait constitué une avancée considérable en liant avortement et contraception », fait valoir Maya Surduts, secrétaire générale de la CADAC.Dans la réalité, la tarification hospitalière des forfaits IVG datant de 1991 n'a toujours pas été revalorisée, ce qui entraîne de nombreux établissements à limiter le nombre d'actes. En outre, les femmes qui le souhaitent ne peuvent toujours pas bénéficier d'une IVG médicamenteuse en dehors de l'hôpital, faute de parution du décret et de l'arrêté d'application.Décidée à ne plus attendre- même si Nicole Ameline, ministre de la Parité…
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