Les inégalités repartent à la hausse, selon le BIP 40
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Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2017Lecture : 2 min.
Avec une augmentation de 4,1 % en 2002, la courbe du BIP 40 remonte fortement. Et c'est une mauvaise nouvelle. Car cet indicateur, « clin d'œil - inamical -au CAC 40 », se veut le reflet des inégalités et de la pauvreté. Il prend en compte des données aussi variées que la remontée du chômage, l'explosion du nombre de détenus dans les prisons, l'accroissement de l'écart d'espérance de vie entre cadres et ouvriers, l'augmentation du nombre d'expulsions locatives ou encore la baisse du taux des demandeurs d'asile acceptés. En tout 60 séries statistiques officielles, qui recouvrent les champs du travail, du revenu, de la justice, du logement, de l'éducation et de la santé. Dans l'indice final de « fracture sociale », les deux premiers champs sont pris en compte pour 25 % chacun et les quatre autres pour 12,5 %. Ces pondérations étant discutables, chacun peut recalculer son indice en les modifiant (1). Mais le résultat varie peu.Inspiré de l'indicateur de développement humain initié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le BIP 40 est dressé pour la deuxième fois (2) par le Réseau d'alerte sur les inégalités (RAI) (3). C'est un « baromètre pour faire pression »,…
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