Le projet de loi maintient les assistantes maternelles dans un « sous-statut bâtard »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Emplois sous-payés, toujours précaires et sans vraie reconnaissance : la réforme du statut des assistantes maternelles ne tient pas ses promesses de professionnalisation, juge Marie-Odile Esch, secrétaire nationale de la fédération Interco CFDT (1), qui fut pendant 20 ans assistante sociale de l'aide sociale à l'enfance du Bas-Rhin.
En quoi critiquez-vous le projet de loi en débat au Parlement ? Le texte voté le 25 mai par le Sénat et qui va être discuté à l'Assemblée nationale en juin (2) reste très en deçà de ce que nous pouvions espérer d'une troisième réforme du statut des assistantes maternelles, après celles de 1977 et de 1992. Le métier de « nourrice » existe depuis l'Antiquité, mais il n'est toujours pas reconnu socialement et professionnellement. Nous n'enregistrons que de petits pas, et le vivons d'autant plus mal que l'affichage portait sur la professionnalisation. Nous avons participé activement aux groupes de travail préparatoires à la loi et c'est maintenant une grande lassitude qui s'exprime. Quel statut préconisez-vous ? Nous voulons que les assistantes maternelles relèvent du droit…
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