Réforme de l'assurance maladie : la pilule ne passe pas
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Injustice, imprécisions et manque d'ambition... Le projet de réforme de l'assurance maladie (voir ce numéro) ne convainc guère les organisations de défense des usagers. Elles déplorent unanimement l'instauration d'une franchise de un euro sur les actes médicaux. « Les seuls qui seraient effectivement “responsabilisés” par cette mesure sont les personnes à faible revenu dont toutes les études démontrent qu'elles consomment déjà moins de soins malgré une moins bonne santé », estime Médecins du monde (1), qui aurait préféré voir développer les soins primaires de façon cohérente et proposer « des choix de remboursement éclairés et honnêtes ». L'association des accidentés de la vie (FNATH) (2) s'inquiète également du rôle des usagers dans le futur mode de gouvernance : « Alors qu'ils ont été partie prenante à toutes les étapes de la concertation, il est inacceptable qu'ils soient aujourd'hui tenus à l'écart des négociations finales. » Même préoccupation à l'Union nationale des associations familiales (3), qui rappelle que, comme bon nombre d'associations, elle préconisait une augmentation de la CSG, en raison du caractère « quasi universel » de son assiette, appliquée à tous les revenus.…
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