Expulsions : le problème est loin d'être réglé, soulignent les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
On s'en doutait, la mesure de Jean- Louis Borloo sur la suspension des expulsions des locataires « de bonne foi » dans le parc locatif social (voir ce numéro) est bien accueillie. L'Union sociale pour l'habitat (USH), partenaire de cette décision politiquement spectaculaire, qui précise que cette mesure pourrait concerner plusieurs dizaines de milliers de personnes par an, est évidemment la première à se réjouir de cette « avancée sociale immédiate ». Elle indique travailler « avec les ministères concernés afin d'imaginer un dispositif durable comportant des mesures législatives indispensables ». Lesquelles devraient être intégrées dans le futur plan national de cohésion sociale.Bon nombre d'associations, comme Droit au logement (DAL), qui qualifie la mesure de « petite avancée sociale », déplorent tout de même son caractère limité : son application ne concerne pas le parc privé et dépendra de l'appréciation par les bailleurs de la « bonne foi » des locataires, critère jugé ambigu et qui, selon les travailleurs sociaux, se vérifie pour la quasi-totalité des personnes en situation d'impayé.Le maintien des aides personnelles au logement, dont la revalorisation au 1er juillet a été…
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